Titre : |
Rien ne s'oppose à la nuit |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Delphine de Vigan (1966-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Jean-Claude Lattès |
Année de publication : |
impr. 2011 |
Importance : |
436 p. |
Présentation : |
jaquette ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7096-3579-0 |
Prix : |
19 EUR |
Catégories : |
3 Culture:3.40 Littérature:Forme et genre littéraire:Prose:Roman 3 Culture:3.40 Littérature:Littérature nationale:Littérature européenne:Littérature française
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Résumé : |
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » |
Rien ne s'oppose à la nuit [texte imprimé] / Delphine de Vigan (1966-....), Auteur . - Paris : Jean-Claude Lattès, impr. 2011 . - 436 p. : jaquette ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-7096-3579-0 : 19 EUR
Catégories : |
3 Culture:3.40 Littérature:Forme et genre littéraire:Prose:Roman 3 Culture:3.40 Littérature:Littérature nationale:Littérature européenne:Littérature française
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Résumé : |
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » |
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